Snow cake au festival de Berlin (février 2006)
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Snow Cake le nouveau film de Marc Evans ouvrait le 56 ème
Festival de Berlin. Alan Rickman et Sigourney Weaver avaient fait le déplacement. Les critiques ne sont pas toutes très unanimes... Premières critiques, premières photos... |
"Sorti tout droit de prison, Alex (Alan Rickman), qui a tué un homme, n'est pas le méchant que l'on croit. Et l'autiste Linda (Sigourney Weaver) a plus d'humanité qu'une personne «normale». Voilà donc le peu causant Alex en route pour Winnipeg lorsqu'une jeune autostoppeuse, Vivienne, vient perturber ses envies de solitude en lui imposant son énergie débordante. Alex finit par se dérider à son contact lorsqu'un poids lourd fait valser leur voiture. Vivienne est tuée sur le coup. Pour expier son revival de culpabilité, Alex rend visite à la maman... qui s'avère être autiste. Enfin, si on veut. Dans le rôle de cette «Rainwoman», Sigourney Weaver ne parvient pas à être totalement crédible, oscillant entre quadragénaire atteinte d'Alzheimer précoce et jeune femme lunatico-obsessionnelle qui parvient à l'orgasme en mangeant de la neige." |
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"Alex Hughes (Alan Rickman) est en route pour Winnipeg afin de
tourner la page d'un passé douloureux. En chemin il prend un stop Vivienne
(Emily Hampshire), une exubérante jeune fille voulant devenir écrivain.
Son rêve prendra fin quelques kilomètres plus tard alors qu'un trente
tonne percute la voiture de location d'Alex. Celui-ci totalement sous le
choc décide de se rendre chez la maman de Vivienne pour lui expliquer
comment les choses se sont passées. Seulement Linda (Sigourney Weaver)
n'est pas exactement une maman ordinaire. |
"Les face-à-face
entres les deux sont au débuts terriblement douloureux pour Alex qui a le
sentiment de se retrouver face à un mur et est blessée par l'indifférence
de Linda devant le drame qui vient de se jouer. Il lui faudra du temps
pour la comprendre, entrer dans son monde et alors trouver un terrain de
communication qui va sans qu'il s'en rende compte le faire réagir, l'aider
à laisser sa personnalité se libérer. Il essayera de ce fait plusieurs
fois de parler avec Linda à propos de son premier deuil sans se rendre
compte qu'elle n'est pas la bonne interlocutrice, que ce n'est pas avec
elle qu'il doit faire le chemin de l'acceptance mais bien tout seul. Les
deux deuils n'ayant rien à voir l'un avec l'autre. L'extrême maniaquerie
de Linda et son goût prononcé pour l'ordre donneront également lieu à des
scènes pleines d'humour et il sera bien difficile pour Alan de quitter
Wawa après l'enterrement pour finalement reprendre le chemin de sa vie et
rejoindre Winnepig. Il ne saura pas que son séjour aura laissé plus de
traces qu'il ne l'aurait soupçonné mais a toutefois compris Linda et lui a
offert le seul cadeau capable de la toucher.
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